ART /

Fantastic prayers

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Tony Oursler, Constance De Jong et Stephen Vitiello

2000

Translation available soon


Avec la participation de Vito Acconci, Tracey Leipold, Kim Gordon & Sonic Youth, Julia Scher, David Bowie, Jim Shaw, Seni Felic.

Avant d’être une pièce multimédia interactive, Fantastic Prayers a d’abord été une performance et un site Web. La rencontre entre Constance de Jong (auteur), Tony Oursler (vidéaste) et Stephen Vitiello (musicien) remonte au mois de mai 1995, lorsque la DIA Art Foundation, à New York, les invite à réaliser une performance sur la terrasse de son bâtiment où est exposé le pavillon de Dan Graham : Rooftop Urban Park Project. Alors que cette installation vise à « modifier la fonction muséale pour en faire un espace de rencontres sociales et artistiques »*, les trois artistes se l’approprient et orientent leur représentation vers une interrogation des différences existantes entre espace physique et espace électronique.
Mise en ligne presque simultanément, la pièce pour le Web se présente comme un récit hypermédia composé de fragments textuels, visuels et sonores, qui revisite le mythe virgilien de l’Arcadie où l’intrusion d’un personnage extérieur incarne la mort, la mémoire et le temps.

* Brouwer M., Dan Graham – œuvres 1965-2000. Paris : Paris Musées, p 258.

Constance de Jong, Tony Oursler et Stephen Vitiello vont prolonger leur collaboration jusqu’en 2000 et aboutir à une version cédérom de Fantastic Prayers. D’une architecture beaucoup plus complexe, les huit chapitres qui articulent les récits fragmentaires et non linéaires (Ludlow Street, Lost Things, Hair, Graveyard, Walls that Speak, Jacket, Natatorium et Empathy Wheel), apparaissent comme des « environnements saturés » et urbains dont il faut découvrir les indices pour raviver des souvenirs de vies vécues, d’espaces habités et d’objets possédés ou abandonnés. Dans Ludlow Street ou Graveyard, le montage des photographies offre à la fois des possibilités de déplacements dans l’espace simulé et l’accès à plusieurs micro-récits. Avec Empathy Wheel, le spectateur est en situation de déclencher tout un panel d’émotions du personnage. En re-exploitant les codes de la contre-culture, de la Pop et de l’art, la spatialisation des récits de Fantastic Prayers juxtapose un corpus de signes et de récits qui explorent la fiction du réalisme médiatique occidental.



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Fiche pédagogique de l'œuvre
Fantastic prayers / Tony Oursler, Constance De Jong et Stephen Vitiello
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