Dans l’espace avec Arnaud Rivière…
Arnaud Rivière, Thomas Bonvalet
Dimanche 28 Février dès 17h
Musicien autodidacte, Arnaud Rivière pratique l’improvisation libre à tendance bruitiste en solo, en groupe et dans le cadre de rencontres, depuis la fin des années 90.
Musicien autodidacte, Arnaud Rivière pratique l’improvisation libre à tendance bruitiste en solo, en groupe et dans le cadre de rencontres, depuis la fin des années 90.
Pour cette carte blanche, Arnaud Rivière s’accoquine avec le multi instrumentiste du bizarre Thomas Bonvalet pour un concert déconcertant, virtuose. Il nous proposera également une sélection de documents issus de notre fonds et présentera l’étonnant film Der Lauf der Dinge des suisses Peter Fischli et David Weiss qu’il souhaite faire résonner avec sa venue dans l’espace…
LA PERFORMANCE AVEC ARNAUD RIVIÈRE ET THOMAS BONVALET \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\ Arnaud Rivière et Thomas Bonvalet jouent tous deux de dispositifs/systèmes où s’accumulent différents outils usuels acoustiques (métronomes, diapasons,…) ou électroniques (table de mixage, électrophone…), et objets du quotidien ou autres trouvailles dues au hasard. Généralement détournés de leurs fonctions initiales, ces objets donnent naissance à un instumentarium plutôt foutraque et permettent de tenter des pistes musicales à priori inédites. Les trajectoires de ces deux musiciens se croisent depuis peu, s’appuyant sur les points communs de leurs deux pratiques : interventions dynamiques et abruptes ; goût affirmé pour le virage, l’accident et l’impromptu ; grande considération pour les détails, la tension et les possibles points de surgissement ; implication physique et place primordiale laissée au geste.
LA PROJECTION DER LAUF DER DINGE DE PETER FISCHLI & DAVID WEISS 1987 – 30 MIN – Couleur \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\
Un sac-poubelle se met lentement en mouvement… le résultat : une réaction en chaîne absurde et excitante dans laquelle le feu, l’eau, la gravitation et la chimie vont déterminer le cours des événements. Fischli & Weiss créent individuellement un univers d’objets en les mettant en relation entre eux de différentes manières afin de les faire fonctionner ensemble. Ainsi un récit, ayant pour seul sujet les causes et les conséquences, les mécanismes et l’art, les improbabilités et la précision, naît. L’approche de Fischli & Weiss se présente comme un jeu entre le pouvoir et l’impotence, entre un ordonnancement systématique et la reconnaissance de l’autonomie « des choses ». Dans Der Lauf Der Dinge, rien ne peut arriver trop tard ou trop tôt. Ce qui survient n’arrive uniquement que s’il peut arriver. Des choix sont fait, en toute absence de psychologie, et pour ainsi dire sans début ni fin : le film décrivant ainsi un mouvement qui peut continuer à perdurer sans fin.